The Jelly Jam - The Jelly Jam

Un article de Dreamologie.

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The Jelly Jam

The Jelly Jam



Type : Side-project

Support : CD

Nombre : 1

Année de Parution : 2002

Provenance : Allemagne

Référence : Inside Out IOMCD 096

Membre(s) du Groupe :

John Myung

Producteur : The Jelly Jam

Voici enfin la suite des aventures de Ty Tabor (King's X), Rod Morgenstein (Dixie Dregs, Rudess/Morgenstein Project) et John Myung, notre réservé et talentueux bassiste. Ce side project est donc la suite des deux albums de Platypus, mais avec Derek Sherinian en moins.

Résultat ? Sans offense à Derek sur lequel je n'ai jamais craché, cet album sans titre est nettement plus cohérent que les Platypus, sur lesquels on trouvait des titres formidables et d'autres sans intérêt aucun. Il a apparemment été nettement plus facile pour le trio restant de composer (normal, avec une personne de moins, le consensus doit être plus rapide), et la spontanéité se ressent dès le premier titre qui envoie la patate. Mon Dieu quel son ! C'est nettement mieux produit que les Platypus. C'est déjà un bon point. Et par rapport à Platypus où l'on avait tendance à s'endormir un peu, les rythmes sont plus relevés. Les titres sont bien rock, en apparence simple mais truffés de subtilités (mesures impaires, changement de rythmes). Réécoutez "25" de l'album Ice Cycles de Platypus pour vous faire une idée de quoi l'on parle.

L'album fait 45 minutes pour 10 titres, les compositions ne sont donc pas au standard progressif, mais tout n'est pas simple pour autant. Musicalement, on retrouve indéniablement l'influence King's X pour ces guitares groovy. Le chant de Ty Tabor est toujours aussi fluet, son registre est limité, mais son timbre de voix acceptable. Néanmoins les mélodies vocales ne sont pas le point fort de l'album, même si elles sont pop, agréables, directes et finalement très Beatles. Ce contraste avec le son pêchu de la guitare est néanmoins intéressant. Rod Morgenstein est toujours aussi écœurant. Ce type illustre à la perfection ce qu'est la virtuosité intelligente. Quant à John Myung, si vous voulez l'entendre distinctement, achetez l'album. Ses sons sont parfois très différents de Dream Theater, et on peut l'entendre comme jamais sur quelques passages instrumentaux sonnant comme des jams (l'instrumental "The Jelly Jam" ou encore "Nature's Girl" : c'est un régal – notez par ailleurs son couplet étonnamment ressemblant à celui de "Warped" des Red Hot Chili Peppers). Ty Tabor n'a pas caché que John Myung avait joué un rôle vraiment considérable dans l'écriture du disque. C'était d'ailleurs le seul à avoir apporté des idées déjà enregistrées sur un Mini-Disc (enregistrées spontanément un peu partout – en tournée, en studio, etc.).

On sait d'avance que cela sera irréalisable, mais on imagine ce que pourrait donner en concert ce trio. Leurs compos sont taillées pour la scène : à la fois directes, sans artifices, et recelant nombre d'opportunités de jams, idéales pour ces musiciens d'exception. Voilà un disque fort rafraîchissant qui constitue une bonne surprise, et on ne peut que se réjouir de savoir que la suite est déjà quasiment finalisée.

Sébastien Demay, in Your Majesty n°33


Musiciens

  • Ty Tabor : Chant, Guitares
  • Rod Morgenstein : batterie
  • John Myung : Basse

Tracklisting

  1. I Can't Help You
  2. No Remedy
  3. Nature
  4. Nature's Girl
  5. Feeling
  6. Reliving
  7. The Jelly Jam
  8. I Am The King
  9. The King's Dance
  10. Wind On The Way
  11. Under The Tree


Version Promo

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