A Sort Of Homecoming

Un article de Dreamologie.

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A Sort Of Homecoming

Dream Theater



Type : CD exclusif 2004

Support : CD

Nombre : 1

Durée : 1:15:47

Sortie : édité en 2004

Enregistrement : Divers

Producteur(s) : ----

Label : ----

Référence : DTIFC 009

Membres :

Tracklisting

Invité spécial sur les titres 10, 11 et 12 : Eugene Friesen au violoncelle

Album enregistré au Theater at Madison Square Garden - New York City, USA, 3 avril 2004 sauf :

  • Titre n°5 - enregistré au Moore Theater - Seattle, USA, 2 mars 2004
  • Titre n°7 - enregistré au Oakdale Theater - Wallingford, USA, 30 mars 2004
  • Titre n°8 - enregistré au Pagaent Theater - St. Louis, USA, 17 mars 2004
  • Titre n°9 - enregistré au Capitole - Quebec City, Canada, 26 mars 2004

N.B.:

  • - Les titres n°7, 8 et 9 sont des improvisations.
  • - John Petrucci's Guitar Spot comprend des extraits de Nothing Else Matters (Metallica) et de Hourglass (Liquid Tension Experiment).

Commentaires

Ce CD exclusif est spécial à plus d'un titre. Il est nécessaire d'expliquer le pourquoi et le comment de son contenu, ainsi que sa signification particulière.

Il s'agit d'un CD destiné à compléter idéalement le live officiel Live At Budokan. Tout comme le CD de Noël 2000 (Scenes From A World Tour: Metropolis 2000 Tour Highlights (and lowlights !)) était un document essentiel à posséder aux côtés de Live Scenes From New York (et idem pour le CD de Noël 1998 pour accompagner Once In A Livetime), ce A Sort Of Homecoming (and other 2004 Tour Highlights) est un compagnon indispensable au Live At Budokan. Il était rigoureusement impossible de proposer sur un seul CD tous les titres joués lors la tournée 2004 et qui n'apparaissent pas sur le live officiel, mais c'est néanmoins cette idée, soumise par les fan-clubs officiels à Mike Portnoy, qui a servi de ligne directrice à l'élaboration de la cuvée 2004. Bien que Mike ait préféré décider intégralement du tracklisting final, l'idée initiale des fan-clubs officiels a bel et bien été respectée, car A Sort Of Homecoming propose, à travers une sélection d'extraits de la tournée US de 2004, un bon aperçu des grands moments ou événements uniques de l'année :

  • En dehors du Budokan, Dream Theater a joué pour la première fois en 2004 dans une autre salle mythique : le fameux Theater At Madison Square Garden, à New York, chez eux. Mike Portnoy a donc tenu à axer majoritairement ce CD exclusif de 2004 autour de ce concert, même s'il y a, du coup, quelques redites avec Live At Budokan. Néanmoins, comment se priver du plaisir des interprétations uniques de "Disappear", "Vacant" et "Stream Of Conciousness" avec le violoncelliste Eugene Friesen en invité exceptionnel ? Personne ne devrait se plaindre non plus des "Honor Thy Father" et "Caught In A Web", pas jouées à Tokyo pour cause de couvre-feu (et donc absentes de Live At Budokan, au grand dam de beaucoup d'entre vous).
  • Un autre point fort de la tournée 2004, nous l'avions souligné dans les comptes-rendus live, était le retour de véritables improvisations. Non seulement Mike a sélectionné la partie jam de "Beyond This Life" à NYC (jam très réussie et bien différente de celle que l'on trouve sur le "Beyond This Life" du Live At Budokan), mais en plus il nous offre deux improvisations qui fleurent bon le LTE. Pour ceux qui en doutent, sachez que ce sont de véritables improvisations, car le groupe n'avait absolument pas prévu de se lancer ainsi, sans filet ; au contraire de la partie jam de "Beyond This Life" , encadrée dans la mesure où le groupe avait délimité et rôdé cet exercice quasi-quotidien. The Oakdale Odyssey et The Spirit of St Louis, bien qu'enregistrées lors de deux concerts distincts, s'enchaînent à merveille grâce à la magie du mixage. La première est plus ambiante, atmosphérique, tandis que la seconde est un déluge incroyable et frénétique.
  • Jordan Rudess étant le seul musicien à avoir eu droit à un solo sur Live At Budokan, notre CD annuel propose deux autres soli, bien différents : un de Mike Portnoy rejoint par Scott Rockenfield sur scène à Seattle (ville de Queensrÿche), et un de John Petrucci, qui a su proposer dans un moment de grâce une jolie démonstration, non pas de shred, mais de mélodie en son clair.

Chaque titre provient des enregistrements soundboard (sur DAT) de Mike Portnoy, comme c'était le cas par exemple en 1999, 2000 et 2003. Mais contrairement à 2003, où nous avions pu mixer le concert du Graspop avec une source audience afin de proposer un son nettement plus "live", cette année il fut impossible de réitérer l'opération à cause de la diversité des sources. L'enregistrement est donc plus brut, et hélas il y a quelques titres sur lesquels vous entendrez par moment une légère saturation, limitation inhérente à la DAT d'origine. Bien entendu, un travail d'égalisation a été opéré afin de gommer autant que possible tous les défauts, et de proposer un niveau cohérent tout au long du disque. Rappelons-nous que ce CD reste un document d'exception pour les fans acharnés que nous sommes !

Ce CD marque d'ailleurs sans doute la fin d'une époque. Si Mike Portnoy a tenu à s'investir autant dans ce disque, c'était notamment pour que le fan-club officiel international (qui compte bien entendu avant tout les fans américains) finisse en beauté, et que les fans soient donc encore une dernière fois comblés. A l'heure où nous écrivons, nous ignorons totalement si cette tradition de CD annuel subsistera en 2005, avec uniquement les fan-clubs officiels locaux actifs ; mais il est probable qu'il marque la fin d'une époque. Ce 9e CD des fan-clubs officiels restera de toute façon comme une des plus belles preuves du respect de Dream Theater pour ses fans : même parvenus au faîte de leur gloire (2004 restera l'année de la tournée la plus importante en termes d'audience pour le groupe), les Américains sont à notre connaissance parmi les seuls musiciens reconnus à offrir autant à son public le plus passionné.

Ce CD a été fabriqué aux Pays-Bas à 7500 exemplaires pour les 8 fan-clubs officiels existant en 2004. Il est possible de l'obtenir pour tout abonnement au fan-club français.


Fin 2005 sont apparues deux contrefaçons chinoises de ce disque sous la forme d'un double CD dans un coffret cartonné. Le premier est une copie du CD exclusif 2004 et le deuxième est une copie de Octavarium.