Train Of Thought

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-C'est le 7ème album du groupe et il possède 7 chansons.+'''Train Of Thought''' est le 7ème album du groupe et comporte 7 chansons.
-Après que After Six Degrees of Inner Turbulence ait été diffusé avant sa sortie sur Internet, le groupe a pris des précautions supplémentaires pour celui-ci.+Après que [[Six Degrees Of Inner Turbulence (album) | Six Degrees Of Inner Turbulence]] ait été diffusé avant sa sortie sur Internet, le groupe a pris des précautions supplémentaires pour celui-ci.
-La fin de Six Degrees of Inner Turbulence est utilisée (invversée) pour le début de l'album, et la fin de celui-ci pour le début d'Octavarium.+La fin de [[Six Degrees of Inner Turbulence]] est utilisée (inversée) pour le début de l'album, et la fin de celui-ci s'entend au début d'[[Octavarium (album) |Octavarium]].
-This Dying Soul est la continuation de The Glass Prison.+[[This Dying Soul]] est la continuation de [[The Glass Prison]].
-Pour la première fois depuis Awake, le groupe a écrit toute la musique avant les sessions d'enregistrement.+Pour la première fois depuis [[Awake]], le groupe a écrit toute la musique avant les sessions d'enregistrement.
-La dernière note de l'album est jouée par Jordan Rudess à l'aide de son nez.+La dernière note de l'album est jouée par [[Jordan Rudess]] à l'aide de son nez, comme on peut le voir sur le making-of proposé aux fans à l'époque.
-A son entrée en studio pour le successeur de l’expérimental Six Degrees Of Inner Turbulence, Mike Portnoy avait fixé un objectif : ajouter à la discographie de Dream Theater un album de « classic metal ». Comprendre par là qu’il ne s’agissait pas de délivrer le meilleur album metal de tous les temps ni de révolutionner le genre, mais simplement d’écrire des compositions solides de 7-8 minutes, construisant un album robuste et indémodable dans la lignée d’un Master Of Puppets de Metallica ou d’un Number Of The Beast d’Iron Maiden. Dans cette optique, le groupe est d’ailleurs revenu sur sa méthode de production, préférant écrire l'album en entier avant d’entrer en studio pour les enregistrements.+A son entrée en studio pour le successeur de l’expérimental [[Six Degrees Of Inner Turbulence (album)|Six Degrees Of Inner Turbulence]], [[Mike Portnoy]] avait fixé un objectif : ajouter à la discographie de [[Dream Theater]] un album de ''classic metal''. Comprendre par là qu’il ne s’agissait pas de délivrer le meilleur album metal de tous les temps, ni de révolutionner le genre, mais simplement d’écrire des compositions solides de 7-8 minutes, construisant un album robuste et indémodable dans la lignée d’un ''Master Of Puppets'' de Metallica ou d’un ''Number Of The Beast'' d’Iron Maiden. Dans cette optique, le groupe est d’ailleurs revenu sur sa méthode de production, préférant écrire l'album en entier avant d’entrer en studio pour les enregistrements.
-A l’écoute du résultat, on peut convenir que le groupe a en grande partie réussi son pari, en créant son album de loin le plus metal. Servi par une production parfaitement adéquate au son particulièrement lourd et puissant (John Myung est enfin à la fête !), Train Of Thought s’articule autour de morceaux plus longs que prévus (environ 10 minutes pour la plupart, on ne se refait pas !), aux parties instrumentales denses et particulièrement relevées techniquement. Malgré le déluge de riffs (très largement inspirés de références souvent transparentes allant de Metallica aux très actuels Mudvayne), le groupe a su garder ses éléments distinctifs et l’émotion est toujours présente. Certains fans seront sans doute simplement un peu décontenancés en constatant qu’elle s’exprime dans un registre différent de ce à quoi le groupe nous a habitué et qu’elle s’appuie moins sur la mélodie que dans les autres albums.+A l’écoute du résultat, on peut convenir que le groupe a en grande partie réussi son pari, en créant (de loin) son album le plus musclé. Servi par une production parfaitement adéquate, au son particulièrement lourd et puissant ([[John Myung]] est enfin à la fête !), '''Train Of Thought''' s’articule autour de morceaux plus longs que prévus (environ 10 minutes pour la plupart, on ne se refait pas !), aux parties instrumentales denses et particulièrement relevées techniquement. Malgré le déluge de riffs (très largement inspirés de références souvent transparentes, allant de Metallica aux très actuels Mudvayne), le groupe a su garder ses éléments distinctifs, et l’émotion est toujours présente. Certains fans seront sans doute simplement un peu décontenancés en constatant qu’elle s’exprime dans un registre différent de ce à quoi le groupe nous a habitué, et qu’elle s’appuie moins sur la mélodie que dans les autres albums.
-Train Of Thought est au final sans doute l’album le plus extrême du groupe et devrait sans doute le rester. Au-delà du parti pris artistique « metal » et de l’éternel débat des influences, la seule vraie faiblesse de l’album vient surtout du fait que le groupe s’est manifestement fait plaisir, poussant parfois les choses trop loin : certains passages instrumentaux sont tellement dantesques qu’ils finissent par affecter l’efficacité des chansons qu’ils sont censés servir. Peut-être encore plus que les autres réalisations de Dream Theater, Train Of Thought demande de la patience pour être apprivoisé et délivrer toute sa matière.+'''Train Of Thought''' est au final sans doute l’album le plus extrême du groupe et devrait sans doute le rester. Au-delà du parti pris artistique « metal », et de l’éternel débat des influences, la seule vraie faiblesse de l’album vient surtout du fait que le groupe s’est manifestement fait plaisir, poussant parfois les choses trop loin : certains passages instrumentaux sont tellement dantesques qu’ils finissent par affecter l’efficacité des chansons qu’ils sont censés servir. Peut-être encore plus que les autres réalisations de [[Dream Theater]], '''Train Of Thought''' demande de la patience pour être apprivoisé et délivrer toute sa matière.
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 +'''Train Of Thought''' is the band's seventh album and is comprised of seven songs.
 +After [[Six Degrees Of Inner Turbulence (album) | Six Degrees Of Inner Turbulence]] was leaked on the Internet, the band decided to take some extra precautions for this one.
 +Like [[Six Degrees of Inner Turbulence]], the ending from the previous album is used to start the first song, and the ending is used at the start of [[Octavarium (album) |Octavarium]].
 +[[This Dying Soul]] is the continuation of [[The Glass Prison]] and features the fourth and fifth steps of the AA saga.
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 +The last note is played by [[Jordan Rudess]] using his nose. This can be seen in the 'making-of' video, presented to the fans upon the album's release.
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 +Before entering the studio to create a successor to the experimental [[Six Degrees Of Inner Turbulence (album)|Six Degrees Of Inner Turbulence]], [[Mike Portnoy]] had one goal : to add a ''classic metal'' album to the [[Dream Theater]] discography. The goal was never to deliver the best metal album of all-time, nor to break the rules of the genre, but simply to write solid 7-8 minute tracks, creating a beefy album along the lines of Metallica's ''Master Of Puppets'' or Iron Maiden's ''Number Of The Beast''. In this light, the band decided to abandon their traditional method of composing, by writing the entire album before setting foot in a studio for recording.
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 +Upon hearing the results, we can hear that the band succeeded for the most part, creating their (by far) most aggressive record. Aided by great sonic production, with a particularly heavy and powerful mix ([[John Myung]] can finally be heard !), '''Train Of Thought''' is comprised of songs longer than initially expected (averaging 10 minutes), with very dense and technical instrumental sections. Despite the sometimes overwhelming riffs (with numerous and obvious inspirations, ranging from Metallica to Mudvayne), the band managed to keep their distinctive elements, and the emotion is still present. Some fans were disappointed with this album, because it was created along a different vein than what the band had traditionally offered, and because there was less focus on melody than previously heard.
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 +'''Train Of Thought''' is, without a doubt, the band's most extreme album and that will undoubtedly remain the case. The only real weakness on this record is the fact that the band sometimes went overboard with instrumental passages. Accused of musical self-indulgence (many fans use the term 'wanking'), these sections are so daunting that they manage to detract listeners from the overall content of the songs. Perhaps a bit more than other [[Dream Theater]] albums, '''Train Of Thought''' requires more patience when trying to absorb all the material presented.
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 +==Tracklisting==
 +# [[As I Am]] 7'47
 +# [[This Dying Soul]] 11'27
 +#* IV. Reflections of Reality (Revisited)
 +#* V. Release
 +# [[Endless Sacrifice]] 11'24
 +# [[Honor Thy Father]] 10'14
 +# [[Vacant]] 2'58
 +# [[Stream Of Consciousness]] 11'16
 +# [[In The Name Of God]] 14'16
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 +==Autres Versions editées==
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 +*[[Train Of Thought (Import argentin)]]
 +*[[Train Of Thought (Import australien)]]
 +*[[Train Of Thought (Import brésilien)]]
 +*[[Train Of Thought (Import canadien)]]
 +*[[Train Of Thought (Import coréen I)]]
 +*[[Train Of Thought (Import coréen II)]]
 +*[[Train Of Thought (Import indonésien)]]
 +*[[Train Of Thought (Import japonais)]]
 +*[[Train Of Thought (Import japonais-SHMCD)]]
 +*[[Train Of Thought (Import japonais III)]]
 +*[[Train Of Thought (Import mexicain)]]
 +*[[Train Of Thought (Import russe)]]
 +*[[Train Of Thought (Import taïwanais)]]
 +*[[Train Of Thought (Import thaïlandais)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette bulgare)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette polonaise)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette coréenne)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette philippine)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette russe)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette thaïlandaise)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette malaisienne)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette turque)]]
 +*[[Train Of Thought (Cassette indonésienne)]]
 +*[[Train Of Thought (Vinyl Edition)]]
 +*[[Train Of Thought (Vinyl Edition II)]]

Version actuelle

Train Of Thought

Dream Theater



Type : Album studio

Support : CD

Nombre :

Durée : 68'19

Sortie : 10 Novembre 2003

Enregistrement : Cove City Sound Studios et Pie Studios, New York

Producteur(s) : Mike Portnoy - John Petrucci

Label : Atlantic

Référence : Elektra 62891-2

Membres :


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Train Of Thought est le 7ème album du groupe et comporte 7 chansons. Après que Six Degrees Of Inner Turbulence ait été diffusé avant sa sortie sur Internet, le groupe a pris des précautions supplémentaires pour celui-ci. La fin de Six Degrees of Inner Turbulence est utilisée (inversée) pour le début de l'album, et la fin de celui-ci s'entend au début d'Octavarium. This Dying Soul est la continuation de The Glass Prison. Pour la première fois depuis Awake, le groupe a écrit toute la musique avant les sessions d'enregistrement. La dernière note de l'album est jouée par Jordan Rudess à l'aide de son nez, comme on peut le voir sur le making-of proposé aux fans à l'époque.

A son entrée en studio pour le successeur de l’expérimental Six Degrees Of Inner Turbulence, Mike Portnoy avait fixé un objectif : ajouter à la discographie de Dream Theater un album de classic metal. Comprendre par là qu’il ne s’agissait pas de délivrer le meilleur album metal de tous les temps, ni de révolutionner le genre, mais simplement d’écrire des compositions solides de 7-8 minutes, construisant un album robuste et indémodable dans la lignée d’un Master Of Puppets de Metallica ou d’un Number Of The Beast d’Iron Maiden. Dans cette optique, le groupe est d’ailleurs revenu sur sa méthode de production, préférant écrire l'album en entier avant d’entrer en studio pour les enregistrements.

A l’écoute du résultat, on peut convenir que le groupe a en grande partie réussi son pari, en créant (de loin) son album le plus musclé. Servi par une production parfaitement adéquate, au son particulièrement lourd et puissant (John Myung est enfin à la fête !), Train Of Thought s’articule autour de morceaux plus longs que prévus (environ 10 minutes pour la plupart, on ne se refait pas !), aux parties instrumentales denses et particulièrement relevées techniquement. Malgré le déluge de riffs (très largement inspirés de références souvent transparentes, allant de Metallica aux très actuels Mudvayne), le groupe a su garder ses éléments distinctifs, et l’émotion est toujours présente. Certains fans seront sans doute simplement un peu décontenancés en constatant qu’elle s’exprime dans un registre différent de ce à quoi le groupe nous a habitué, et qu’elle s’appuie moins sur la mélodie que dans les autres albums.

Train Of Thought est au final sans doute l’album le plus extrême du groupe et devrait sans doute le rester. Au-delà du parti pris artistique « metal », et de l’éternel débat des influences, la seule vraie faiblesse de l’album vient surtout du fait que le groupe s’est manifestement fait plaisir, poussant parfois les choses trop loin : certains passages instrumentaux sont tellement dantesques qu’ils finissent par affecter l’efficacité des chansons qu’ils sont censés servir. Peut-être encore plus que les autres réalisations de Dream Theater, Train Of Thought demande de la patience pour être apprivoisé et délivrer toute sa matière.


Image:english_flag.jpg English version

Train Of Thought is the band's seventh album and is comprised of seven songs. After Six Degrees Of Inner Turbulence was leaked on the Internet, the band decided to take some extra precautions for this one. Like Six Degrees of Inner Turbulence, the ending from the previous album is used to start the first song, and the ending is used at the start of Octavarium. This Dying Soul is the continuation of The Glass Prison and features the fourth and fifth steps of the AA saga. For the first time since Awake, the band wrote all of the music before the recording sessions. The last note is played by Jordan Rudess using his nose. This can be seen in the 'making-of' video, presented to the fans upon the album's release.

Before entering the studio to create a successor to the experimental Six Degrees Of Inner Turbulence, Mike Portnoy had one goal : to add a classic metal album to the Dream Theater discography. The goal was never to deliver the best metal album of all-time, nor to break the rules of the genre, but simply to write solid 7-8 minute tracks, creating a beefy album along the lines of Metallica's Master Of Puppets or Iron Maiden's Number Of The Beast. In this light, the band decided to abandon their traditional method of composing, by writing the entire album before setting foot in a studio for recording.

Upon hearing the results, we can hear that the band succeeded for the most part, creating their (by far) most aggressive record. Aided by great sonic production, with a particularly heavy and powerful mix (John Myung can finally be heard !), Train Of Thought is comprised of songs longer than initially expected (averaging 10 minutes), with very dense and technical instrumental sections. Despite the sometimes overwhelming riffs (with numerous and obvious inspirations, ranging from Metallica to Mudvayne), the band managed to keep their distinctive elements, and the emotion is still present. Some fans were disappointed with this album, because it was created along a different vein than what the band had traditionally offered, and because there was less focus on melody than previously heard.

Train Of Thought is, without a doubt, the band's most extreme album and that will undoubtedly remain the case. The only real weakness on this record is the fact that the band sometimes went overboard with instrumental passages. Accused of musical self-indulgence (many fans use the term 'wanking'), these sections are so daunting that they manage to detract listeners from the overall content of the songs. Perhaps a bit more than other Dream Theater albums, Train Of Thought requires more patience when trying to absorb all the material presented.


Tracklisting

  1. As I Am 7'47
  2. This Dying Soul 11'27
    • IV. Reflections of Reality (Revisited)
    • V. Release
  3. Endless Sacrifice 11'24
  4. Honor Thy Father 10'14
  5. Vacant 2'58
  6. Stream Of Consciousness 11'16
  7. In The Name Of God 14'16

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